L'histoire de Hayange
Sites emblématiques
La statue Notre-Dame veille sur Hayange
La statue de Notre-Dame de Hayange est la grande œuvre de M. l'Abbé RIFF, archiprêtre hayangeois, mais l'idée initiale revient à Mme JUNGER, née Catherine HUMBERT. Cette dernière, dans son testament, fit un legs de 15 000 Francs (2286,73€) au Conseil de Fabrique. Selon son désir, une partie de cet argent devait servir à faire élever sur la côte des Vignes une statue de la Vierge dominant la paroisse de HAYANGE.
L'Abbé RIFF prit ce projet à cœur et fît une quête dans toutes les maisons de la paroisse. Une fois les fonds réunis, il choisit un emplacement d'où la Vierge dominerait HAYANGE, la vallée, et la région ; puis accompagné du Père LEGLISE, il se rendit sur les collines de VAUDEMONT, à Notre-Dame de SION, dont il choisit la Vierge pour modèle. Il en fit la commande.
Les travaux commencèrent le 19 mai 1903 et furent achevés fin octobre de la même année. La statue seule coûta 12 000 Francs (1819,37€). En fonte coulée dans les usines locales, d'un poids de 6 tonnes et ½, elle dresse ses 7 mètres sur un piédestal de granit haut de 14 mètres.
L'abbé RIFF mourut le vendredi saint 1904 avant son achèvement. C'est donc l'Abbé BESNARD qui prépara l'inauguration qui eut lieu le 2 octobre 1904.
Durant de longues années, tous les 15 août, Notre-Dame de Hayange devint un lieu de pèlerinage.
Les bombardements ont épargné la statue, mais le temps laissa son empreinte de rouille sur l'édifice. Pour le restaurer, une souscription publique fut lancée. Les dons affluèrent de partout, notamment celui de Jean-Paul BELMONDO, acteur principal du film l'Héritier dont les premières images montrent la Vierge de Hayange. La restauration eut lieu en 1982.
Un éclairage l'illumine désormais la nuit. Telle une apparition, elle veille, les bras ouverts sur cette vallée durement touchée par la crise, dont elle reste le symbole et l'espoir.
L’église Saint Martin
En 1882, est donnée l'autorisation de construire l'église Saint-Martin, l'ancienne église datant de 1771 se révélant trop petite. La première pierre est posée le 12 juin 1883.
Le 15 novembre 1884, l'église est consacrée par Monseigneur FLECK en présence du Conseil Municipal escorté par le corps des pompiers, du Conseil de Fabrique, des bienfaiteurs de l'œuvre, du Baron Théodore de Gargan et de la famille de Wendel.
Construite entièrement en pierre de Neufchef, l'église s'inscrit dans le style Renaissance italienne sur le modèle de la Trinité à Paris.
L’orgue OPUS 100 : Le plus grand de Moselle
Inauguré le 19 février 1895, l'orgue de l'église Saint Martin était le plus grand instrument jamais construit par les ateliers Dalstein Haerpfer.
De style Renaissance, la boiserie est de toute beauté : la façade en hêtre verni, les deux statues monumentales représentant le roi David et sainte Cécile sont en fonte, les tuyaux de façade en étain.
L'instrument est classé depuis le 16 septembre 1993. Composition de l'instrument : 53 jeux, 3 claviers comportant chacun 56 notes, 3207 tuyaux, 4000 soufflets de peau de poisson, 1200 mètres de tuyauterie. Les spécialistes le décrivent comme une pièce exceptionnelle : un orgue à traction pneumatique.
C'est le plus grand orgue de Moselle avec une acoustique remarquable.
Le château Guy De Wendel
Le château bâti en 1906 par Guy de Wendel est de style romantique germanique. Le parc du domaine totalisait 4,3 ha. On y admirait des fontaines, des bassins, des serres, un jardin suspendu.
Des arbres aux essences rares y furent plantés. L'intérieur du château fut doté de boiseries, de cheminées en marbre, d'une bibliothèque remarquable en chêne massif sculpté.
Le château fut habité jusqu'en 1978 par Ségolène de Wendel, dernière représentante de la famille qui avait régné sur Hayange pendant 274 ans.
Le château De Wendel
En 1704, Jean-Martin Wendel acquiert les forges délabrées de la "Rodolphe". Il se fait alors construire un château achevé vers 1720. A cette époque, le château comprenait un rez-de-chaussée et deux étages. Puis le château va s'agrandir au rythme de l'empire industriel.
Le château a été restauré et modifié par Monsieur Humbert de Wendel (1876-1954). Les bâtiments d'origine ont été en partie démolis en 1935 et reconstruits dans le style du XVIIIème siècle. Appartenant aujourd’hui au patrimoine de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch, une partie du château est démolie en 2007.
Trois bâtiments subsistent : le bâtiment de l’horloge, la chapelle et le pavillon Robert De Wendel.
La chapelle De Wendel
Inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques le 25 septembre 1980, la chapelle de Wendel est le second édifice à bénéficier de cette distinction.
La chapelle sépulcrale de la famille de Wendel, située dans le jardin public de la rue De Gaulle, fut bénie le 4 mars 1854 et dédiée à Saint Joseph, patron de la bonne mort. Jusqu'alors, les défunts de la famille étaient inhumés dans l'église paroissiale.
Le caveau comprenait 26 fours. La première inhumation, celle de Victor François de Wendel eut lieu en 1850, et la dernière, celle de Maurice de Wendel en 1961.
L'éperon barré du bois des chênes
Site fortifié de l'âge du fer (-700 à -50 avant JC.). Pour bâtir cet ouvrage défensif, les constructeurs ont avant tout mis à profit le relief naturel. Le plateau constitue l'accès le moins protégé naturellement et a été renforcé par un rempart précédé d'un fossé, tous deux encore bien marqués dans le paysage.
A l'époque de son utilisation, ce rempart construit en bois et terre présentait un parement en pierres sèches surmonté d'une palissade. Seule une petite entrée permettait l'accès à l'intérieur de l'enceinte.
Les fortes pentes qui contrariaient la progression d'éventuels assaillants ont permis de réduire les défenses des autres faces de l'éperon à un rempart beaucoup moins imposant laissant des traces plus discrètes.
Le musée des mines de fer de Neufchef
Musée des mines 1,5 km de galeries visitables, 30 chantiers en situation réelle de travail, visites guidées par d'anciens mineurs, 3 salles d'exposition, une salle audiovisuelle.
Plus d'informations sur le site internet du musée.
Un chemin, une école
Ce chemin relie les différents quartiers de Hayange. D’une distance de 11,3 kms et balisé, ce parcours permet la découverte de la randonnée, de l’histoire, l’économie, les légendes locales ainsi que de la faune et de la flore.
Soutenu par la Fédération Nationale de Randonnée Pédestre, cette opération sollicite le concours des écoles, des clubs de marche, de l’office de tourisme intercommunal et l’association socioculturelle de Hayange.